[HRP : Si vous comprenez pas tout c'est normal, mon histoire arrive bientôt
]
Le Froid...
Toujours Le Froid...
Il est présent avec moi dans chacun de mes pas, il régit ma vie, et maintient mon coeur à l'état de glace. C'est lui qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui, c'est lui qui ma donné la vie... J'ouvre les yeux, et je sors de mon lit, l'esprit embrumé. Je jette un oeil par la fenêtre... Rayon de soleil qui sur mon visage fait des merveilles.
Les rues de Nedmor sont déjà pleines de vie, les marchands attendent sur leurs étals un acheteur potentiel.
Un sentiment de haine me transperce le coeur comme une flèche acérée, le souvenir d'une vie jusqu'ici dérobée par Kaldrass...
Je détourne les yeux, de peur de laisser éclater la colère qui me ronge, et de me jeter dans un abîme sans fin. Je m'habille, mais rien n'y fait, ma chair est glace...
Aujourd'hui je dois me rendre au château, car le roi m'a fait demander.
Cela aura t'il une incidence sur ma vie ?
Sans doute... Au moins peut être cet entretien lui donnera un but.
J'enfile mes gants, et je fini de serrer ma tunique de cuir rouge sang, mes bracelets et mes grêves d'argent. Ces vêtements sont tout ce qui m'a jamais été offert, et je les garde précieusement... Même si ils viennent d'un exilé.
Je passe mes bottes et je me dirige vers la porte.
Je pose ma main sur la poignée et je me retourne, hésitant un instant...
Est ce le bon choix ?
Le meilleur moyen de le savoir est encore d'y aller...
Je tourne la poignée, et je descends jusqu'a comptoir de l'auberge, et je paye le vieil homme, regardant ma bourse avec des petits yeux cupides...
Je quitte l'ancienne tour de garde reconvertie en auberge puis je me rends aux portes de la ville, la missive royale serrée dans ma main.
Deux gardes austèrent sont à l'entrée, et émètent une sorte de grognement inquisiteur.
Les deux hallebardes sont tout proche de mon visage, prêtes à me porter un coup fatal.
Sans le moindre mot je le donne la lettre cachetée par Galoregor, puis ils relèvent leur armes et me laissent passer après m'avoir rendu la demande du roi.
Il y a un brouhaha infernal auquel je ne suis pas habitué.
Je suis frôlé par de centaines de personnes, plus différentes les unes que les autres, je me sens comme aspiré par la foule qui m'entraîne dans sa valse éternelle.
C'est seulement à la vue du chateau que mon but me revient.
Je ne prête plus attention au reste, et j'entre au coeur du royaume, où peut être trouverais je le mien...
Dim 10 Déc - 1:42