Araldir

Depuis le temps qu'il passait devant ces portes, Araldir mourrait d'envie de voir ce qu'elles cachaient. Il se présenta aux deux gardes, l'un petit à l'air malicieux et l'autre grand plutôt bouffi.

"Hé l'ami, t'as la chausse défaite" dit'il au grand garde.

- Beuh, elles se défont toujours mes chausses, par la malepeste, je dois être maudit par le rebouteux!

- Ecoute l'ami, j'ai ici une fiole qui contrecarre les malédictions, c'est une concoction de ma tante sorcière dans la forêt là-bas. Je te l'échange contre le droit d'entrée dans Nedmor.

Le soldat malicieux:
"ho Boldur, tu vas pas croire ce manant et ses jus de citrouille, ne l'écoute pas il parle miséreux!

-Toi le nain, je peux te prédire que tu vas recevoir une fiente de piaf sur ton heaume si tu ne t'écartes pas de là!

-Je n'en crois rien, prédicateur à la manque, répliqua-t-il haussant le ton

Un corbeau noir passant par là se mit à larguer du leste sur le garde et reparti en croassant.

Schplok, fit la fiente.

-Aaaah le malin, le malin est revenu dit-il en montrant du doigt Araldir avec des yeux exorbités!
Et il s'enfuit à toutes jambes

-Beuh comment t'as fait ça? Dit le nommé Boldur.

-Tu viens de voir cricrac le fidèle corbeau de ma tante, très utile pour intimider les faibles d'esprit comme ton ami.

-Ah Ah Ah Ah par la barbe de Saladur mon aïeul on peut dire que tu as des ressources toi, aller donne moi ta fiole que je la goûte!

Araldir lui tendit son antisort, Boldur le but avec avidité et Araldir resta suspendu à son bon désir...