tybot

"Bonjour, gardes royalistes, mon nom est tybot, mage fidèle au Roy Galoregor, je fais partie de la grande guilde des Souverains et je me présente devant vous pour que vous me laissiez entrer dans la belle citée de Nedmor qui m'a vu naître"

C'est ainsi que se présenta le jeune mago aux deux armoires à glace postée devant l'imposante porte de la capitale.

"Pour quelle raison veux tu pénétrer dans notre ville ?" commença le garde de gauche,
"Et qui nous prouve que tu es bien un fidèle combattant du Roy ?" enchaîna immediatement son compère.

Le nouveau venu s'immagina alors les deux gardes s'entraîner durant leurs ennuyeuses journées à sortir leur réplique maintenant bien rodée puis commença à répondre pendant que les deux comparses le regardaient avec un air de fièreté et une pointe d'arrogance:

"Un bon lit de l'auberge de la ville est ma principale raison..." puis continua:
"...mais je viens ici en quête d'informations et d'équipements, et pour ma loyauté envers le Roy, et bien aller demander au cartellois que je vien d'occir à l'orée de la fôret nous avoisinant...le coquin tentait de se faire une réserve de peau de grennouille pour se confectionner je ne sais quel pantalon...mon dernier coup de baguette l'a empêché de me le dire..."

Leur sourir narquois s'effaça de leur visage, la réplique était bonne, le plus massif des deux donna un coup de poing dans la non moins massive porte en acier.

Le mage attendit alors un mouvement qui lui permettrait d'enfin pénétrer dans Nedmor pour boire les fameuse bières de l'aubergiste...

Le coup d epoing se répercuta dans un bruit sourd, et un veillard à l'air aigri entrouvit sa vissière pour regardait froidement le mage. Il toussa, ne voulant pas ouvrir sa porte, lui qui en était le dernière des gardiens. Le premier des gardes le disait rien, et avait retirer sa hallebarde pour laisser le mage passait. Le deuxième n'avait pas fait ça, mais s'était retourné pour hurler au vieillard :

" Ouvre donc, vieu fou, on a un mage qui veut apprendre, s'il peut apprendre plus bien sûr ! Ouvre donc ou je t'occis, sénil que tu es ! "

Le vieu eut un râle terrible, suivit d'un crachat de glaire avant d'ordonner que l'on ouvre la porte. On tira dans de terribles efforts les porte, entre deux, le garde s'était retourner vers le mage qu'était Tybot, et avait lu en lui comme dans un livre ouvert... Du sang neuf qui ne demandait qu'à occir les traîtres, un homme bien.

" Soit fier jeune homme, ton sang servira à la gloire du Roy ! Vive le Roy ! "

Et la porte ouverte, le passage était droit...